Tadmaït : laxisme, provocations ou guerre déclarée à la population

• Posté le 7 août, 2009

TIMANIT I TMURT N YEQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
MAK Tadmaït : laxisme, provocations ou guerre déclarée à la population Aussitôt après la clôture de son Université d’été, une forte délégation du MAK s’est rendue ce mercredi 5 août au village Icekalen afin d’exprimer le soutien et la solidarité du Mouvement aux familles des victimes de l’attentat terroriste du 03 août qui a coûté la vie à 4 citoyens.

Le MAK s’incline devant la mémoire de ces victimes innocentes de la barbarie perpétrée dans une zone où se concentrent pourtant des forces de sécurité importantes et permanentes.
À ces attaques meurtrières récurrentes qui ciblent des civils innocents s’ajoutent des incendies provoqués ou commandités par les services de sécurité eux-mêmes.

Après Tadmaït où se perpètre un holocauste de sang et de feu, un autre assassinat est commis dans la région de Aïn El Hammam.
Devant ce déferlement de violence que subit la Kabylie, chaque citoyen est en droit d’exiger que toute la lumière soit faite sans délai sur ces menées génocidaires dans la région.

Le MAK exprime sa compassion aux familles de : – Alouache Ahcène : 27 ans, célibataire. – Alouache Karim : 21 ans, célibataire. – Chaouchi Lhocine : 42 ans, père d’un enfant de moins d’un an. – Assiou Kamel : 39 ans, marié, sans enfant.

C’est dans la fraternité totale que la population a reçu la direction du MAK. L’hospitalité légendaire a été au rendez-vous malgré le chagrin et la tristesse qui rongent les citoyens de ICEKALEN.

La délégation du MAK a été conduite à l’endroit où s’est déroulé l’attentat. Des photos ont été prises sur le lieu du crime et le véhicule criblé de balles.

Selon les citoyens, la tuerie a eu lieu à 14h à 200 m (à vol d’oiseau) d’un camp militaire sans la moindre intervention de l’armée.

Les corps ont été transportés à l’hôpital par une ambulance de l’APC 3 heures après l’attentat. Les services de sécurité, tous corps confondus, ont brillé par leur absence et leur indifférence.

« Les terroristes » continuent à sévir dans une quiétude totale. L’insécurité s’est amplifiée depuis 2 mois, date de l’installation d’un camp militaire près de cette localité.

Kabylie, le 5 août 2009