MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE TIMANIT I TMURT N YIQVAYLIYEN
Encore une fois, des cadres d’un parti d’obédience kabyle font face à des pratiques d’un autre âge. Une déclaration du Rassemblement pour la culture et la démocratie fait état d’intimidations de « barbouzes » contre certains de ses cadres en particulier de menaces proférées par trois hommes armés, décrits comme des barbouzes, contre le fils de l’ex député du parti Tahar Besbas. L’adolescent a été surpris le 15 février dernier à Boufarik par trois individus armés chargé semble-t-il de transmettre un message à son père l’exhortant de « cesser tout engagement militant ».
Le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, fidèle à ses engagements immuables de solidarité avec tous les militants démocrates et progressistes, dénonce et condamne ces graves comportements d’un Etat algérien fort impopulaire et plus que jamais voyou. Le MAK avertit que toute atteinte qu’elle soit morale ou physique contre les cadres et militants quelle que soit leur appartenance politique sera interprétée comme une provocation contre tout le peuple kabyle.
Nous rappelons avec force : la Kabylie que le régime colonial algérien croit détruite et asservie ne tolèrera plus ses pratiques dont seuls les arabo-islamistes algériens croient en leur efficacité. Devant ces lâches et inadmissibles comportements, le MAK exprime sa totale solidarité avec le RCD et Tahar Besbas.
Le MAK déplore par ailleurs le silence de la majorité des organisations algériennes des droits de l’homme sur ces provocations et les nombreuses autres violations des droits de l’homme en Kabylie, dont notre Mouvement est également victime. Il leur rappelle qu’en observant ce mutisme devant les pratiques anti-kabyles du gouvernement algérien, elles portent un coup de plus à leur légitimité. Elles risquent d’être totalement discréditées aux yeux du peuple kabyle qui les a portées depuis leur création.
Le MAK appelle l’ensemble des forces vives de la Kabylie à la concertation afin d’apporter une réponse commune à la terreur semée par le régime raciste d’Alger Kabylie, le 19 février 2013 Bouaziz Ait Chebib, président