• Sidi-Aïch : Un officier de police rackette et menace

    TIMANIT I TMURT N IQVAYLIYEN
    MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
    MAK
    SIDI AICH : UN OFFICIER DE POLICE RACKETTE ET MENACE À Sidi Aïch, ce jour, mercredi 27 janvier 2010 vers 10h30, un lieutenant de police accompagné d’un collègue, tous deux en uniforme, a proféré des menaces et des intimidations à l’encontre de M. Nadir Chelbabi, Secrétaire national adjoint à la Logistique du MAK.

    Ce pseudo officier voulant plaire à Zerhouni, après avoir prélevé sa dîme qu’il a estimée à un paquet de mouchoirs en papier, a invité son collègue à en faire autant et se servir à l’étalage. Ce dernier, sans doute relevant d’une autre veine, s’est refusé à profiter de la situation.

    Après cette rapine, “ l’officier ” qui a agi en véritable agent de la Gestapo a proféré des menaces à l’encontre de M. Chelbabi dans un langage ordurier que la décence nous interdit de reproduire ici.

    Pour rappel, M. Chelbabi a déjà fait l’objet d’une rétention de plusieurs heures au commissariat de Sidi Aïch à la veille de la marche du MAK de Yennayer 2960 (12 janvier 2010) au cours de laquelle il a subi des pressions et des intimidations dans le but de l’amener à se démarquer du MAK. Devant son courage et sa résistance, des responsables du commissariat local ont choisi l’escalade dans la répression et l’intimidation à son encontre.

    Bien que fraîchement muté à Sidi Aïch, le nom et la filiation de cet officier zélé sont connus. Que tous ceux qui s’adonnent à des exactions pensant agir dans une impunité totale, sachent que la Kabylie saura se souvenir.

    Dans les effectifs de police déployés en Kabylie, il y a ceux qui se transforment véhémentement en brutes. Pour eux et pour les gendarmes assassins de nos enfants du Printemps noir, il ne saurait y avoir ni pardon ni oubli. Le peuple kabyle reste en attente de justice pour ses enfants morts et ceux qu’on continue aujourd’hui de martyriser.

    Par cette descente punitive auréolée de racket et d’injures envers un paisible citoyen menée par deux policiers en uniforme et en plein jour, le pouvoir de Bouteflika montre à l’évidence son échec dans sa tentative de domestication de la Kabylie par l’entremise de Kabyles-de-service.

    Il prend la totale responsabilité des suites de cette dérive inédite.

    Le peuple kabyle prend acte de ce nouvel assaut qu’il saura défaire comme tous les obstacles qui lui seront apposés.

    Kabylie, le 27 janvier 2010