TIMANIT I TMURT N IQVAYLIYEN MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
Un citoyen de la ville de Tizi-Ouzou vient de faire l’objet d’une humiliation à l’intérieur d’un commissariat de police du 4e arrondissement. Les éléments de ce corps de répression viennent ainsi attenter, honteusement, à l’honneur de ce jeune. Ce n’est pas la première fois qu’un tel traitement est réservé aux jeunes kabyles par les forces de répression que le régime d’Alger envoie pour briser l’élan de contestation quotidien que connaît la Kabylie.
Humiliations, insultes et autres atteintes à la dignité de nos concitoyens, sont le lot quotidien de nos jeunes lorsque ceux-ci viennent à être interpellés lors de manifestations publiques, et ce, depuis l’indépendance de l’Algérie ; indépendance à laquelle la Kabylie avait tout donné. 50 ans plus tard, la haine du Kabyle est si forte que la Kabylie n’a pas d’autre choix que de recourir à son droit légitime à l’autodétermination.
Devant cette énième atteinte à la dignité des citoyens kabyles, le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, condamne vigoureusement ces agissements propres à toute armée coloniale, et assure la victime de ces ignominies de son indéfectible soutien. LE MAK exige que toute la lumière soit faite sur cet évènement.
Par ailleurs, le MAK tient l’opinion nationale et internationale à témoin devant les conséquences tragiques qui pourront résulter de cette politique criminelle en Kabylie et dont il tient le pouvoir en place pour responsable.
Le MAK rappelle que de “bavures militaires” en “bavures policières” qui restent toutes impunies, la Kabylie est bafouée quotidiennement dans ses droits élémentaires.
Au lieu de protéger les citoyens et leurs biens contre les malfaiteurs, et les islamistes armés, les services de sécurité algériens sèment la terreur en se comportant comme une force d’occupation.
Cette situation, ne fait que renforcer notre détermination à arracher un référendum d’autodétermination pour la Kabylie, ultime chance pour la sauvegarde de la Kabylie en tant que peuple et nation.
Le MAK réitère son appel au rejet des élections législatives que seuls les clients du pouvoir criminel prendront part à la distribution des quotas de députés.
En définitive, le MAK fait sienne cette revendication de juger les policiers qui se rendront coupables d’exactions et de violations des droits humains en Kabylie. Un jour ou l’autre, il aura à juger les éléments des forces de répressions, ainsi que leurs commanditaires coupables des crimes lors du Printemps noir 2001, où 128 jeunes kabyles avaient trouvé la mort sous les balles assassines des gendarmes et autres policiers du pouvoir algérien.
Kabylie le 24/03/2012 P/le MAK Bouaziz Ait Chebib, Président