Aujourd’hui, le peuple kabyle a encore enterré l’un des siens enlevé depuis plusieurs mois avant d’être finalement assassiné par ces bandes armées qui sévissent en toute liberté en Kabylie.
Le MAK présente à la famille de la victime ses plus sincères condoléances et l’assure de son soutien et de sa solidarité. Il s’incline à la mémoire d’Ali Laceuk ravi aux siens à la fleur d’âge non pas en raison d’une quelconque incompétence des autorités publiques algériennes mais bien en raison de la politique criminelle et raciste que l’Etat algérien réserve à la Kabylie.
En effet, en dépit du bon sens, et contre l’avis de la famille qui n’a pas admis la libération du meurtrier présumé, l’assassin finalement avéré du jeune Ali Laceuk a été arrêté puis relâché par le procureur de la république algérienne alors que la victime était encore entre les mains de ses ravisseurs. Le laxisme scandaleux dont a fait preuve le procureur de la république qui a ordonné la libération du meurtrier relève d’une attitude criminelle et non d’une quelconque incompétence. De ce fait, le MAK considère que le premier responsable de ce meurtre est l’Etat algérien qui laisse courir les criminels en Kabylie et les incite à poursuivre librement leurs méfaits en libérant les criminels.
Le MAK incite vivement la famille de la victime à déposer plainte contre le procureur de la république qui a ordonné la libération du meurtrier et contre l’Etat algérien qui a mis en place cette politique de terrorisme en Kabylie. Au delà du criminel qui a commis l’assassinat, c’est le procureur de la république et l’Etat algérien qui sont les premiers coupables, les bandes armées qui sévissent en Kabylie et endeuillent depuis bien trop longtemps les familles kabyles n’en sont que les exécutants.
La mobilisation du peuple Kabyle fera triompher la justice.
Kabylie, le 05 mai 2013 Bouaziz Ait Chebib, président