• La laïcité relève d’un droit fondamental

    Miné par l’incompétence et la corruption dans la gestion des deniers publics et dénoncé régulièrement par les instances internationales pour violation des droits humains, le pouvoir algérien se focalise sur la Kabylie. Il fait d’elle le bouc émissaire de l’ensemble des fléaux qui affectent l’Algérie.

    Cette propension criminelle du régime inaugurée bien avant la guerre de libération (des dirigeants du PPA-MTLD ont livré des patriotes Kabyles aux autorités françaises pour cause de « berbérisme ») est devenue au fil du temps une option stratégique qui se répète à l’envi.

    Durant toute l’année, parallèlement aux exactions menées contre les militants et cadres du MAK, il trouve prétexte dans la religion pour s’en prendre à des citoyens innocents qu’il traite comme de vulgaires délinquants.

    Après les non-jeûneurs d’Asqif (Ain Lhemmam, ex Michelet) et d’Ighzer Amokrane, ce sont des citoyens de Larvâa n At Iraten de confession chrétienne qui sont persécutés pour la pratique de leur culte. La cabale politico-judiciaire menée contre eux depuis le 26 septembre connaîtra son épilogue le 12 décembre 2010. Le Tribunal local devant rendre son verdict.

    Fidèle aux principes qui ont fondé sa genèse et notamment la défense de la laïcité historique de la Kabylie, le MAK exprime son soutien plein et entier à nos concitoyens de Larvâa n At Iraten dont le droit à l’exercice de leur foi doit être libre et inaliénable.

    Le MAK appelle à cette occasion les citoyens à venir nombreux au sit-in de soutien ce dimanche 12 décembre 2010 devant le tribunal de Larvâa n At Iraten pour rappeler aussi que la Kabylie qui a inscrit la liberté individuelle et collective au-dessus de toute contingence sociale imposée ne saurait jamais se laisser domestiquer par toute idéologie qui tendrait à saper sa langue, son histoire, sa culture et ses coutumes. Dans cette affaire, il n’y a pas d’autre verdict conforme au droit en dehors d’un non-lieu.

    Kabylie, le 10 décembre 2010 Le MAK