• Harcélement judiciaire et policier contre le MAK

    TIMANIT I TMURT N YEQVAYLIYEN MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE MAK Communiqué HARCELEMENT JUDICIAIRE ET POLICIER CONTRE LE MAK Une fois de plus et une fois de trop, le pouvoir utilise la justice et la violence avec ses escadrons policiers pour réprimer toute contestation citoyenne et intimider les opposants à la mainmise du pays par le clan de Bouteflika et de ses relais locaux en Kabylie.

    Le mardi 24 mars 2009 à Larvâa n At Yiraten, MM. Mohand Larvi Tayev et Bouaziz Aït Chébib respectivement Secrétaire national à la formation et Secrétaire national à l’organique ont été saisis par une escouade de policiers sur la place publique alors qu’ils étaient en train d’accoler les affiches du MAK en un endroit approprié déjà saturé par les portraits de Bouteflika. Ils ont été menottés et emmenés de force au commissariat de la ville. En parfaite connaissance de cause de l’état de santé de M. Mohand Larvi Tayev, souffrant du cœur et d’anémie, ils ont été malmenés sans ménagement.

    Sitôt l’information donnée, les militants du MAK de toutes les régions s’apprêtaient à affluer vers Larvâa n At Yiraten pour y tenir un sit-in jusqu’à la libération des 2 responsables du Mouvement.

    Les responsables du MAK arrêtés ont d’emblée décliné leur identité et assumé pleinement leurs responsabilités politiques au sein du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie.

    Après une audition qui a duré 2 heures, ils ont été relâchés sans signer de PV.

    Mais ce n’est pas tout.

    Ainsi, M. Kharbache Hakim, membre du Conseil National est souvent visité par la police de Seddouk pour l’intimider.

    M. Hocine Ramdani est convoqué par la justice de Tuvirett pour le 20 avril dans l’affaire pour laquelle un mandat d’amener a été émis contre Ferhat Mehenni et pour des faits, une conférence animée par le président du MAK à l’université Muhend U Lhadj, qui remontent au 19 février 2008. Il est hors de question de laisser cet étudiant seul face à une justice aux ordres et qui va statuer sur des actes prescrits.

    Cette énième provocation du pouvoir envers la Kabylie à travers les violences, les intimidations, les interpellations arbitraires témoignent d’une panique qu’il ne peut plus contenir sachant que ses relais de Kabylie, malgré les moyens intarissables dont ils disposent ne représentent aucun Kabyle digne de soi. Par contre, elle affûte l’argumentaire et la détermination du MAK à poursuivre sans faillir la mission qu’il s’est assignée depuis sa naissance.

    Kabylie, le 24 mars 2009