• Entre déferlante islamiste et laxisme international

    Timanit I Tmurt n Yiqvayliyen Mouvement Pour l’Autonomie de la Kabylie

    Avant même la sortie de son livre « Allah au pays des enfants perdus », Karim Akouche, militant et écrivain kabyle fait déjà l’objet d’intimidations et de menaces de la part de l’internationale islamiste.

    Son livre est un véritable réquisitoire contre la dramatique situation dans laquelle se trouve la Kabylie. Il dérange les démons de l’unicisme arabo-islamique, de l’intolérance et de l’obscurantisme et met à nu « le vrai visage de l’Algérie qui, cinquante ans après l’indépendance, est gangrenée par l’islamisme et la corruption. », selon les propos-même de l’auteur.

    Il va de soi que le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) assure Karim Akouche de son indéfectible soutien face aux ennemis de la culture, du savoir et de l’humanité et qu’il condamne les agissements criminels de ce qu’il conviendrait plus justement de nommer « la secte des assassins ». Une secte qui œuvre inlassablement, et par tous les moyens, à éradiquer toute libertés d’expression, d’opinion et de conscience. Un écrivain développant une vision progressiste et critique de l’Algérie est doublement condamné quand il est en plus kabyle et bien plus encore s’il le revendique.

    Suite à l’assassinat de l’ambassadeur américain et de ses 3 collaborateurs à Benghazi par la nébuleuse islamiste, le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) condamne avec la plus grande rigueur ces actes de barbarie et exhorte la communauté internationale à cesser sa suicidaire politique de complaisance vis-à-vis de l’islamisme, de leurs bailleurs de fonds et des Etats leur servant de base arrière. Plus personne n’ignore que l’Algérie officielle est étroitement liée à tous les groupes terroristes sévissant en Afrique du Nord comme dans le Sahel.

    En Libye ou cet ignoble assassinat a eu lieu, comme en Algérie qui l’a précédé dans l’horreur islamiste, de même que dans toute l’Afrique du Nord, il est dans l’intérêt direct de la communauté internationale de revoir sa politique extérieure et de se tourner vers les peuples autochtones de cette vaste contrée avant qu’elle ne soit complètement phagocytée par cette idéologie dévastatrice.

    En raison de ses intérêts colossaux avec les Etats arabo-islamiques, tous de facture coloniale, c’est dans l’indifférence totale de la communauté internationale que les amazighs subissent de plein fouet une dépersonnalisation acharnée à travers une arabisation forcée, doublée d’une déferlante salafiste programmée et diffusée par toutes les structures étatiques. Mais la communauté internationale oublie qu’il s’agit là d’une idéologie conquérante mondiale qui vise à assimiler de force tout ce qui n’est pas strictement conforme à elle-même et, si besoin est, à l’anéantir en cas de résistance, d’où la politique criminelle de l’Algérie arabo-islamique vis-à-vis de la Kabylie résistante.

    La vague de haine et de violence qui vise en ce moment les représentations diplomatiques occidentales dans les pays rongés par ce fléau mondial n’est qu’un signe avant coureur d’une violence qui n’épargnera personne. Il est temps de prendre la réelle mesure de ce fléau avant que le chaos ne s’installe partout dans le monde.

    Kabylie, le 14 septembre 2012 Bouaziz Ait Chebib, Président