• Tamazight, langue anti nationale

    Il n’est un secret pour personne que la tripartite organisée par l’Etat les 29 et 30 septembre 2011 avec l’aide de ses organisations satellites, dont la sinistre UGTA, soit dépourvue de toute légitimité dans le monde du travail. Néanmoins, cette mascarade à eu le mérite de clarifier, une fois de plus, la nature réelle du statut de pseudo langue nationale de Tamazight, prétendument consacrée par la constitution algérienne.

    En effet, lors de la conférence de presse qui a suivi la mascarade en question, une journaliste de la chaine 2 a posé une question en langue kabyle. Quoi de plus normal, puisque cette journaliste était non seulement dans son rôle mais aussi dans son droit le plus absolu.

    Mais voilà qu’à la suite de la réponse donnée en Kabyle par le tout puissant “Ier Ministre” Ouyehia, une journaliste arabophone s’insurge violemment contre le sous fifre de l’Etat colonial d’Alger en lui reprochant de “ne pas s’exprimer dans la langue nationale”, c’est à dire: dans la langue arabe! Ouyehia, méritant pleinement son surnom de “agugil n wawal”, s’est exécuté sur le champs en traduisant illico presto sa réponse en arabe, à la limite de s’excuser d’avoir osé s’exprimer en kabyle.

    Il est à noter que la plupart des questions qui ont suivi ” l’affront ” fait à la ” langue nationale ” ont été posées en français, il en a été de même pour les réponses ; mais il ne s’est trouvé personne pour s’insurger contre le fait que ces questions-là n’étaient pas posées dans la ” langue nationale “. Elles n’ont d’ailleurs pas fait l’objet d’une traduction en arabe, prouvant ainsi, si besoin est, que seule “Tamazight” suscite les passions ” linguicides ” de nos compatriotes arabistes.

    Ce fait, qui aurait été burlesque en d’autres circonstances, traduit de la façon la plus explicite qui soit tout le crédit qu’il y a lieu de donner à ” Tamazight langue nationale” Pour le MAK, Razik Zouaoui, Secrétaire Nationale à la promotion de la culture et de la langue kabyle